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21 juin 2011 2 21 /06 /juin /2011 18:49

L'actuel débat pour ne pas dire polémique sur les conditions d'organisation des primaires au parti socialiste renvoie à la problématique de la démocratie participative qui interroge. Doit on en faire toujours plus ou se limiter seulement au fondement d'une partie de notre droit administratif : l'élu est le représentant du peuple et à ce titre à même, digne (sic), à prendre des décisions au nom et pour le compte du peuple. Cet excès de concertation ne remet il pas en cause ce fondement, ne va t'il pas se retourner contre leurs instigateurs et permettre, si on poursuivait le processus à son paroxisme, des calculs électoralistes, tant du côté de la droite (voter massivement contre le moins dangereux), voire de la gauche (pour favoriser ou défaire des unions possibles).

Je ne pense pas que cette méthode de démocratie à tout va soit la plus pertinente car elle remet en cause la légitimité des militants ; en effet, à quoi bon adhérer, même si on peut penser que la carte donne le droit aussi à participer au débat, si on peut se faire submerger par une vague d'extérieurs qui ont trop bien compris l'enjeu du vote.

Il faut dire que le premier tour sera une sacrée bouteille d'encre car bien malin pourra dire qui arrivera dans le duo ou le trio final. Je pense que le problème commence avec cette multiplicité de candidats, qui chacun revendique son programme ou sa rupture identitaire (politique). La course aux 500 signatures va être ardues et tout laisse à penser que les élus locaux, les grands électeurs, seront courtisés ou tentés par des candidats qui revendiquent aussi, au titre du droit à l'expression, la possibilité de déposer une candidature.

A nouveau on remettra en question la Vème République, doit on avoir un hyper Président ou un super Premier Ministre, l'un se faisant au détriment de l'autre quelquesoit le cas.

Franchement, je n'en sais rien et finallement ne devrait on pas, puisque nous avons décider de mettre un coup de pied dans la fourmillière des communauté de communes et de l'intercommunalité, profiter, après 2012, de donner une réelle légitimité aux Régions ; tournons la tête du côté des Allemands. Les Régions pourraient revendiquer une véritable autonomie en matière de politique énergétique (à charge pour elles de favoriser les forces des vents, des marées, des chutes d'eau, du soleil, voire le nucléaire), d'éducation avec une politique d'enseignement qui s'articulerait autour de leurs pôles d'excellences en faisant fi de la césure lycée, collège ou de celle du technique et du général, idem pour le tourisme...

Les Régions frontalières y trouveraient leur compte, celles du litoral pourraient mettre en avant leurs atouts, quand à celles du centre, elles pourraient développer aussi le tourisme, la technologie,...

Allons jusqu'au bout de la logique, ne faisons pas comme trop souvent, à savoir s'arrêter, au milieu du gué.

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